La génération qui a grandi avec les smartphones en main semble soudain massivement aspirer à la simplicité. La génération Z se détourne – en partie – de la surcharge numérique, avec des conséquences surprenantes. Notre prédiction : les jeunes vont revenir à l'imprimé.
De la fatigue numérique au désir d'hors-ligne
Des centaines de notifications chaque jour, un temps d’écran continu, des algorithmes qui servent du contenu sans fin – c’est devenu trop. Où les médias numériques avaient depuis des années gagné du terrain, une contre-mouvement est désormais visible. Les jeunes veulent reprendre le contrôle de leur attention. Et cela signifie : moins d'applications, moins d'écrans et plus de moments réels.
Cela se voit par exemple avec des initiatives comme le Heineken Boring Phone : un téléphone sans applications, spécialement pour les festivals. Ou des cafés où l'on entre uniquement en remettant son téléphone – une sorte de détox en ligne. Ce qui semblait autrefois impensable (une soirée sans Instagram !) est maintenant considéré comme cool. Et cela signifie aussi : plus de place pour la tradition : de longues dîners, de bonnes conversations, des jeux de société et la lecture tranquille de livres ou de magazines.
Retour au tangible et lent
Dans le paysage urbain, on observe déjà un retour du rétro. Les années 90 sont de retour – des jeans larges aux baskets de skateur. Mais le besoin de nostalgie va plus loin que l'apparence. Les jeunes recherchent le calme, quelque chose de tangible, comme l'a constaté récemment le Telegraaf. DJ Mag rapportait même l'année dernière que la Gen Z écoutait plus de vinyles, CD et cassettes que tout autre groupe d'âge. Dans le domaine de la mode et de la musique, le mouvement rétro est donc déjà en marche. Mais selon nous, une transition est également en cours dans le domaine des médias.
Un magazine papier impose l’attention. Pas de fenêtres pop-up, pas de notifications push, pas de défilement sans fin. Juste un début, un milieu et une fin. C'est exactement ce que cette génération cherche de plus en plus. L'imprimé n'est pas démodé, mais exclusif. Pas lent, mais conscient.
Les magazines tels que ELLE et Cosmopolitan ne sont pas lus uniquement par des abonnés réguliers de plus de quarante ans. Ils sont achetés, conservés et partagés – justement par de jeunes adultes qui souhaitent échanger leur temps d’écran pour quelque chose de réel. Des magazines de niche, avec un design fort et une histoire claire, gagnent également en popularité dans ce groupe cible.
Qu'est-ce que cela signifie pour les RP ?
Pour les professionnels des relations publiques, cette tendance est une opportunité. Car bien que la portée en ligne reste importante, l'imprimé redevient pertinent – notamment auprès d'un public qui était dominant numériquement pendant des années. La force d'un article publié dans un magazine joliment conçu n'est pas seulement la portée, mais aussi la confiance qu'il inspire.
Et peut-être encore plus important : dans un monde où tout est en ligne, le matériel imprimé se distingue. Qui en tant que marque veut s'accrocher au désir de paix, d'authenticité et d'attention fait bien de penser à nouveau aux publications imprimées. Le renouveau a commencé – et la Gen Z mène la danse. Notre conseil ? Usez-en avec intelligence. Presscloud dispose de presque tous les journaux nationaux, régionaux et locaux dans sa base de données, ainsi que de nombreux magazines. De bons ajouts à votre liste de presse donc. Pas encore de compte ? Créez-en un gratuitement dès maintenant !